CARITAS DEVELOPPEMENT GOMA
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Des associations paysannes bénéficient des semences vivrières à Nyiragongo

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Dans l’objectif d’assurer le relèvement des communautés sinistrées à Nyiragongo, la Caritas-Développement Goma à travers le programme TUINUKE, Protection et Moyens de subsistance durables a procédé à la distribution des semences vivrières aux participants communautaires, le mercredi 22 mai 2022 à Mujoga ; sous l’appui financier du Gouvernement Australien à travers la Caritas Australie.

Depuis lors, les familles victimes de l’éruption de Nyiragongo du 22 mai 2021 vivent dans la précarité parce qu’ayant tout perdu lors de ladite éruption. Sans nourriture, sans des équipements ménagers essentiels, sans abris, traversant des conditions inhumaines qui les exposent aux différents risques et dangers.

Pour soulager la souffrance de ces milliers de personnes, la Caritas-Développement Goma s’est dépêchée urgemment dans les assistances de première nécessité pour sauver des vies en danger ; à cela s’est ajouté alors les projets de Développement permettant à ces communautés souffrantes à se prendre en charge sur le long terme.

C’est le cas des projets de Relèvement précoce des populations affectées par l’éruption volcanique du Nyiragongo qui ont concouru à leur relèvement économique à travers la création de deux associations paysannes bénéficiaires de différentes formations leur permettant petit à petit leur autonomisation, notamment les formations en Activités Génératrices des Revenus, le Genre et la Protection ainsi que l’Agriculture et l’Elevage.

C’est comme cela que ces populations ont eu à bénéficier plusieurs fois des locations de champs par le projet, d’outils aratoires et des semences vivrières pour chaque saison culturale et la formation sur les techniques culturales surtout dans une zone montagneuse.

Signalons que ces deux associations paysannes (Tusonge mbele et Umoja ni nguvu) fondées lors des projets de relèvement économique font parties maintenant des associations du Programme Tuinuke et ont bénéficié encore de la location des champs par le programme et des semences vivrières notamment les pommes de terre pour cette saison culturale B.

Senzoga Florida, Présidente de l’association paysanne Umoja ni Nguvu n’a pas su cacher ses sentiments de joie et d’espoir : « Depuis que nous avons été frappés par l’éruption volcanique, la Caritas Goma ne nous a pas laissés tomber. Elle a fait de notre problème la sienne. Elle nous a tant soutenu en louant pour nous des champs communautaires. Nous avons eu d’outils aratoires ainsi que  des semences vivrières et  même des chèvres.  . Depuis que nous avons commencé les travaux de champs, nous avons déjà récolté deux fois pour deux saisons culturales ; les chèvres que nous avons reçues ont déjà mis bas et servent maintenant à d’autres membres de l’association qui n’avaient pas reçu. Nous avons bénéficié de plusieurs formations qui nous ont permis de constituer des AVEC et aidé en tant que femme de devenir autonome et de bien gérer ses finances.  J’ai maintenant une AGR (activités génératrices de revenu) qui m’aide à reprendre petit à petit la vie normale . Quand nous récoltons, nous divisons les produits récoltés en deux, d’où une partie réservée pour la semence de la prochaine saison et l’autre partie est vendue pour subvenir aux besoins de nos ménages. Aujourd’hui nous sommes devenues des femmes  capables de prendre en charge nos ménages et nous-mêmes, et surtout de scolariser les enfants car avant nous croyions que la femme ne pouvait pas faire un tel exploit. Avec la Caritas Australie et Goma nous sommes relevés économiquement, c’est pourquoi nous leur remercions encore pour leur accompagnement inconditionnel ».

Quant à Eugène Gashabuka, Ingénieur Agronome au sein dudit Programme, cette activité est bien spécifique car elle vient encore renforcer le relèvement communautaire. Il a ensuite insisté sur le respect strict des normes culturales afin de produire une bonne qualité et une quantité signifiante lors de la récolte.

Notons que ces deux associations paysannes sont opérationnelles depuis deux ans et sont constituées de 30 participants communautaires chacune, restent encore le plus grand espoir de ces personnes pour assurer leur survie.

Néanmoins, ces associations paysannes, non seulement rapprochent petit à petit la résilience, ont encore besoin d’être accompagnées. Cohabitant aujourd’hui avec des déplacés de guerres, ces derniers nécessitent aussi du grand soutien de la part de toutes les personnes et organisations de bonne volonté afin de sauver des vies.

 

Angèle Buke

Cellule de Communication

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