CARITAS DEVELOPPEMENT GOMA
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Les membres de comités de RECOPEF capacités sur la résolution des conflits

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Les membres de comités de RECOPEF capacités sur la résolution des conflits

C’est le mardi 12 mars 2024 à Nyiragongo que 32 membres de comités de RECOPEF (Réseaux communautaires pour la défense des droits de la femme) et des animateurs ont été capacités sur la résolution des conflits, cela dans le cadre du projet Soutien aux personnes vulnérables déplacées dans la périphérie de Goma, avec une attention particulière aux femmes, sous l’appui financier de Misereor.   

« Le conflit qui est une opposition entre deux ou plusieurs personnes qui se heurtent à des idées ou à des oppositions divergente » est au cœur du contexte actuel que traverse les populations de l’Est de la RDC en particulier et du monde en général ; et qui nécessite surtout des mécanismes à mettre en place pour le résoudre afin que la paix règne entre les gens.

Pour Faustin Ngumbi, Facilitateur de cet atelier et Coordonnateur adjoint de la Commission Diocésaine Justice et Paix, les membres de RECOPEF ont été capacités pour résoudre pacifiquement les conflits et les problèmes auxquels ils sont butés entre eux dans les camps et là où ils résident partout ailleurs.

C’est dans cette même optique les participants ont eu à être renforcés sur le conflit, ses origines, ses dimensions, conséquences ainsi que la médiation. De cette matière, il s’est fait ressortir que les origines fréquentes des conflits sont les perceptions différentes d’une même réalité, manque d’écoute, de l’absence ou manque de reconnaissance du vécu de l’autre.

Appelés à résoudre les  conflits qui surgissent entre les gens dans la communautés et dans les camps des déplacés,  les participants doivent veiller à analyser le conflit avant de le résoudre en cherchant à comprendre l’origine et l’histoire d’une situation ainsi que les évènements actuels, d’identifier tous les groupes concernés par le conflit, comprendre les perspectives de différents groupes et mieux saisir les relations entre eux, identifier les facteurs, tendances et évolutions qui sous-tendent des conflits, obtenir une compréhension commune et éliminer les connaissances et incompréhensions entre groupes opposés dans une situation de conflit.

De sa part, Augustin Nyirere, du quartier Kasika défini l’importance capitale de participer à cet atelier de formation : « Je suis très ravi de participer à cette formation qui vient d’enrichir notre connaissance en termes de résolution des conflits. En effet, cela fait plusieurs années que nous intervenons dans ce cadre mais ne sachant pas la bonne marche à suivre pour résoudre un conflit. Grace à cette formation je sais maintenant que la médiation est la bonne piste à faire pour réconcilier les parties en conflit. A part cela j’ai compris que pour être un bon médiateur il faut avoir de la neutralité, la patience, le professionnalisme, la bonne communication, l’honnêteté, la sagesse, la courtoisie, la discrétion et la pacification. Je remercie la Caritas pour son grand souci d’accompagner les ministères de justice et paix des paroisses et des camps de déplacés ».

Dans cet atelier deux modules ont été décortiqués notamment la gestion pacifique des conflits et celui des techniques de médiation des conflits.

Signalons qu’à part l’enseignement il y a eu des exposés en groupe qui ont permis aux membres participants de décortiquer les conflits souvent observés dans les camps et partout ailleurs où ils vivent pour apporter des pistes de solution.

Angèle Buke

Cellule de Communication

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