CARITAS DEVELOPPEMENT GOMA
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Femme en action : un projet pour l’environnement et le développement durable

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Le lancement  des activités du projet :  Savoir, droits et leaderships : Actions par et pour les femmes pour l’adaptation aux changements climatiques autrement dit : « Femme en action » a été fait le 1 février au Sud- Kivu à IHUSI dans le territoire de KALEHE , devant les autorités politico –administratives du territoire de  Kalehe et Kabare grâce au financement de l’Affaire Mondiale Canadien à travers la Fondation Paul Gerin- Lajoie et l’Institut Jane Goodall.

Femme en action est un projet de deux ans qui vise l’amélioration des conditions de vie et la résilience aux changements climatique de 4500 jeunes et femmes entre 15 et 49 ans, notamment celles autochtones et celles impactées par les conflits, qui dépendent de l’agriculture et des produits et services liés aux forêts au Sud et Nord- Kivu.

Un projet exécuté en consortium – Caritas Goma, Viridis Terra International (VTI), Pilier aux Femmes Vulnérables Actives en RDC (PIFEVA), Coalition des Femmes Leaders pour l’Environnement et le Développement Durable (CFLEDD), Plateforme Diobass au Kivu (DIOBASS) et Jane Goodall Institute JGI RDC- avec un des fonds s’élevant à 10 millions  CAD  (canadien).

Ç’est au cours des 10 dernières années que des études dans le domaine de l’environnement ont permis réellement de prendre conscience de l’épuisement des ressources, de la dégradation des écosystèmes et des risques que représentent les substances polluantes. Cette détérioration entraîne la destruction d’écosystèmes fragiles, contraignant certaines communautés, et des femmes en particulier, à renoncer à des activités productrices et faisant peser une menace de plus en plus sérieuse sur la sécurité et la salubrité de l’environnement.

La pauvreté et la dégradation de l’environnement sont étroitement liées. Et, la détérioration des ressources naturelles contraint certaines communautés, et les femmes en particulier, à renoncer à des activités génératrices de revenus pour effectuer davantage de tâches non rémunérées. Dans les zones urbaines comme dans les zones rurales, la dégradation de l’environnement a des répercussions négatives sur la santé, le bien-être et la qualité de la vie de l’ensemble de la population, notamment des filles et des femmes de tout âge.

Pour y palier Femme en action se propose de reconnaître le rôle des femmes rurales et des travailleuses du secteur agricole et prête une attention particulière à leur situation partout où, en leur ouvrant l’accès à une formation, à l’alphabétisation, à la vie courante, à la capacités  d’épargne/crédit,  aux stratégies d’action en matière d’ÉG, SDSR et VSBG,  à la terre, aux ressources naturelles et aux facteurs de production, au crédit, AGR, à des programmes de développement et à des structures coopératives, afin qu’elles participent davantage au développement durable.

« Les femmes assurent la subsistance de leur famille et de leur communauté en gérant et utilisant judicieusement les ressources naturelles. En tant que consommatrices et productrices et parce qu’elles prennent soin de leur famille et éduquent leurs enfants, en raison aussi du souci qu’elles ont de préserver la qualité de la vie pour les générations présentes et futures, les femmes ont un rôle important à jouer dans la promotion du développement durable, a rappelé Chimène Mwanaweka, Manager dudit projet à la Caritas Goma et Experte Agentivité et renforcement des groupements.

Pour sa part le Directeur de la Caritas Goma, Abbé Richard Muhindo  a loué le projet tout en garantissant son accompagnement pour la réussite de ce dernier.

« La femme, en tant que sujet de développement doit avoir les atouts pour participer au développement durable et à la protection de l’environnement. «Mwanamuke Tenda » (femme en action) est un projet qui demande aux femmes de prendre le relais, là où les hommes éprouvent encore des difficultés à aller de l’avant pour favoriser l’égalité entre les genres et l’inclusion par et aux profits des adolescentes », a affirmé le Directeur de la Caritas Goma.

Une vue de l’AT de Kalehe

Propos qui ont rencontré l’assentiment de l’Administrateur de Kalehe,Thomas ZIMWABAGABO BAKENGA, qui a reconnu en la femme, la capacité de mieux-faire avec une ferme volonté : « Les adolescentes et femmes autochtones disposent de savoirs et pratique d’adaptations aux changements climatique fondés sur la nature pour certaine pratique agricole et la conservation et gestion durable de la biodiversité forestière.  Ses savoirs faire seront testés ici chez nous à Kabare et Kalehe et bonifiés puisqu’ils ont le pouvoir de renforcer la résilience des adolescentes et femmes, de créer des opportunités économiques et d’engendrer des impacts directs sur la conservation d’écosystèmes et de la biodiversité ; sur une durée de 2 ans et où on espère que nos filles et mamans auront améliorés leurs conditions de vie (situation socio-économique) et par ricochet l’environnement » , a conclu l’Administrateur à la fin des activités.

Lydie Waridi Kone

Communication

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